La 6ème grande extinction, bien plus rapide que les autres..
Malgré les reportages/documentaires animaliers qui présentent une faune et flore importantes (images de troupeaux d’antilopes/buffles/gnous, dans des plaines immenses d’Afrique), les animaux sauvages ne représentent que 3% des vertébrés. Le reste étant : les humains 36%, les animaux d’élevage 60% (presque tous élevés pour l’agro-industrie et dont 33% sont des volailles) et les animaux de compagnie 1%.
Nous les humains, nos activités et notre pollution sommes directement responsables de la perte de biodiversité et de la destruction d’habitats sauvages.
Nous en sommes également indirectement responsables par le réchauffement climatique que nous générons.
Pendant ce temps, partout sur la planète, les militants risquent leur vie pour tenter de sauver la biodiversité : les braconniers tuent environ 600 gardes par an dans les parcs naturels. En France, on essaie de lutter contre l’effondrement de la biodiversité avec des programmes de réintroduction d’espèces disparues et de sauvegarde des espèces menacées ; on crée de nouveaux parcs naturels régionaux.
Cette crise mondiale du COVID-19 doit nous mettre en garde contre la disparition des habitats naturels, contre les monocultures/cultures intensives.
A vous de jouer !
Chacun peut agir pour limiter la destruction de la biodiversité :
– Aider à préserver l’habitat des animaux sauvages et limiter l’emprise des animaux d’élevage en réduisant sa consommation de produits issus de l’agriculture et de l’élevage intensifs,
– Protéger les animaux sauvages de notre environnement local, ne pas bétonner son jardin, laisser des arbres/haies,
– Pour les insectes, éviter les produits phytosanitaires, laisser des refuges (tas de bois, feuilles),
– Soutenir des associations et participer à des actions pour promouvoir la biodiversité, qu’elles soient locales ou lointaines.
Que peut faire notre commune ?
Il faut reconstituer des corridors écologiques entre les parcs et les espaces verts de la ville. Ceci pour rétablir les trames vertes (végétaux), bleues (cours d’eau), brunes (sous-sol) et noires (zones non éclairées la nuit).
On peut par exemple :
– retirer du bitume le long de la chaussée ou sur les trottoirs pour végétaliser les bandes de terre,
– désimperméabiliser les parkings et les cours d’école et y planter des arbres et des buissons,
– pratiquer la fauche tardive,
– réensauvager les bords de la Seine, réactiver le lit des ruisseaux,
– généraliser les noues comme celles du quartier Paul Bert,
– diminuer les éclairages la nuit…
Lien vers l’Union Internationale pour la conservation de la nature