Fallait-il en arriver là pour comprendre ?
Tout d’un coup, nous commençons à nous rendre compte qu’il va falloir réduire notre consommation d’énergies fossiles, notamment du pétrole et du gaz. Pourquoi cette prise de conscience ? Est-ce que nous nous inquiétons pour le futur de nos enfants et de nos petits enfants sur la planète ? Est-ce que nous nous rendons enfin compte que brûler ces carburants et surconsommer l’électricité et les produits manufacturés met en péril notre santé (cancers) et notre propre existence ?
Eh bien, non ! Il a malheureusement fallu une guerre meurtrière et le massacre de civils innocents pour que nous, les français, commencions à penser à notre dépendance aux énergies fossiles !
Mais mieux vaut tard que jamais ! Il faut que nous nous y jetions tous et toutes, chacun.e à son échelle, dans cette lutte contre notre addiction aux produits pétroliers. Et notre commune a aussi son rôle à jouer.
Et que fait notre maire ? Il continue à vivre dans sa bulle du « monde d’avant » (aux alentours des années 70). Les caisses de la ville sont pleines (Article Le point sur… pas de baisse d’impôts) et il est urgent d’investir dans la transition énergétique. Mais au lieu de cela, on gaspille cet argent dans des projets surdimensionnés ou inutiles :
– on repeint le kiosque qui vient déjà d’être refait
– on installe des lampadaires surpuissants et en surnombre pour nous aveugler la nuit et perturber nos cycles de sommeil (au lieu d’en diminuer l’intensité
– on dépense des sommes considérables en électricité (plus d’1 Million d’Euros en 2020) mais on n’isole pas nos bâtiments administratifs
– on crée de nouveaux quartiers mais sans aucune exigence de qualité environnementale (zéro carbone, énergie positive, eau recyclée…), etc.
c.f. Article Le point sur… l’ambition du maire pour 2022
Une vision court-termiste affligeante ! On attend de voir si les restrictions dues à la guerre en Ukraine vont enfin faire comprendre à M. Gonzalès que le futur est déjà là et qu’il faut agir dès maintenant pour l’environnement, c’est à dire pour nous tou.tes !